Dominant De Nature

Barbara

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Fin Août 2013 Barbara utilisait un pseudo, suffisamment explicite sur Facebook, pour attirer l’attention, et je voyais ses questions et ses interventions dans différents groupes dédiés au Bdsm. Nous nous répondions de temps à autres, car mon poison et moi y passions un peu de temps. Elle avait un Maître qu’elle voyait de temps en temps, et la relation était du même ordre que la mienne en moins caricatural, c’est-à-dire en dent de scie. A cette époque, je découvrais Facebook, je lisais dans les groupes divers et variés les questionnements des uns et des autres, et je voyais la multiplication des nouveaux Maîtres et Soumises portés par la vague des 50 nuances, c’était parfois tellement grotesque que je me surprenais à rire devant mon ordinateur. Des dieux et des déesses couraient après tout ce qui bougeait, entre les relations tarifées ou les rendez-vous dans des palaces à 15 euros la nuit, du côté de la Courneuve, ou dans les vestiaires de la SNCF… Franchement ça faisait pitié. Mais bon tant qu’ils y croyaient et qu’ils se faisaient du bien, pourquoi pas ! Pour ma part, c’était mes premiers pas dans le virtuel, le simple adultère prenait une autre dimension avec la notion de dominateur et de dominé, effectivement ça faisait plus classe ! Pour vous dire le fond de ma pensée, ça n’a pas beaucoup évolué à ce jour, sauf que trois livres sont sortis dans la série 50 nuances et si je ne trompe pas, trois films également, sans compter des reportages TV et quelques romans plus ou moins autobiographiques dont nous connaissons les auteurs.

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Dans les périodes de tensions, Barbara tentait tant bien que mal à arranger les choses, mais face à une certaine dose de folie, et de mauvaise foi, ses efforts permettaient de reculer certaines échéances dans le meilleur des cas. Moralement, j’étais probablement au plus bas, et je m’étais éloigné de la France depuis un petit moment. La solitude m’envahissait, je rencontrais bien de belles personnes, de jolies filles, mais je restais de marbre. De son côté, les moments de tension avec son Maître étaient de plus en plus fréquents, et nous échangions souvent ensemble des conseils, et des ressentis. Un beau jour, je reçu de la part de mon poison, un mot me faisant part de sa décision d’arrêter notre relation. En presque 10 ans, ça devait être le vingtième, mais la distance aidant, je me dis que cette fois, plus aucune chance de la croiser au détour d’une soirée. De son côté, Barbara subissait les sauts d’humeurs de son Maître au-delà du raisonnable, et me fit part de sa volonté de lui tourner le dos, et de rendre son collier très bientôt. Quelques jours plus tard, nous nous retrouvions libres, et décidons de nous échanger nos vrais profils Facebook, puis quelques jours après, nous téléphoner. Elle redoutait ce moment car la voix d’une personne pour elle était essentielle. Un jour, elle me demanda de l’appeler, ce que je fis. Au bout de quelques secondes, je lui posais la question fatidique au sujet de ma voix. Elle me répondit : « pas de problème ». Déjà, sur le fond des idées le courant passait. Maintenant, le son de ma voix ne lui déplaisait pas. Régulièrement, nous nous appelions, et une complicité se mettait doucement en place, complicité amicale. Un certain temps passait, et lors d’une conversation, elle me dit : « c’est un Maître comme toi, qu’il me faut », ce à quoi, je répondis : « ça serait un honneur ». Il va sans compter que son Maître remercié, continuait de la harceler, donc silence radio sur FB… Il fut décidé d’une rencontre un vendredi soir sur Paris, car, tout était au beau fixe entre nous, malgré les relances et peut-être même les menaces de son ex premier Maître. Virtuellement, elle était devenue ma Soumise, ma première du monde virtuel et j’apprenais le boulot. Pas si simple que ça ! Le virtuel ça va quelques jours mais bon… Dans ce cadre, une rencontre fut convenue, mais avant elle devait me faire sa lettre de « motivation ». Lettre reçue, nous décidions de passer un week-end ensemble en automne 2013. A travers nos sages photos, je me faisais une idée de la personne, je savais qu’elle s’était fait refaire les seins durant l’été, et qu’elle devait avoir la petite trentaine avec deux enfants en bas âge.

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Pour ce premier rendez-vous, la règle était simple, après chaque étape, elle pouvait décider de partir sans avoir à se justifier. Le programme : se rencontrer à 20 h dans un restaurant du 17ème arrondissement, sortie chez Cris et Chuchotements, nuit à l’hôtel, le lendemain dîner, et de nouveau sortie dans un autre club. Dimanche « au calme », et lundi matin retour à la maison. Aussi, mes consignes étaient précises pour son arrivée : robe noire, bas, talons aiguille, maquillée, queue de cheval, intégralement épilée. Et, son comportement : si je lui plaisais, un bisou sur la bouche et remise de culotte discrètement une fois attablé, sinon bisou sur la joue. Le jour J, arrivé en fin d’après-midi à Paris, je pris possession de la chambre d’hôtel confortable dans le quartier de Montparnasse. Sans en rajouter, j’étais un peu stressé, mais je faisais avec le temps de ranger mes affaires, une douche, me changer : tenue sombre de rigueur. Et, un peu avant 20 h, le taxi me déposait devant le restaurant prévu. Manque de chance, il avait fermé donc un autre à proximité faisait l’affaire, un petit sms pour prévenir de ce petit changement, et je m’installais tranquillement en demandant une table au calme. A 20h30 pas de nouvelle, 21 h toujours rien, je regardais un peu mon téléphone de temps à autre, et décidais d’envoyer un sms… Aucune nouvelle. Dans mon esprit se dessinait un « lapin » et au regard des serveurs qui gravitaient autour de moi, ils devaient penser la même chose. J’avais l’air con, à des centaines de kilomètres de chez moi, me retrouver seul dans un restaurant un vendredi soir. Et, si c’était un coup monté avec mon « poison » ?.... A 21h45 et quelques cocas déjà bus, mon téléphone sonna, un sms venait d’arriver. Barbara me prévenait qu’elle venait de se garer pas trop loin. Je répondis par le même canal pour accuser réception du message. Mon espoir revenait et 20 minutes après, un sms arriva pour me prévenir qu’elle était devant le restaurant. Mes yeux fixèrent l’entrée de l’établissement, soudain la porte s’ouvrit, et elle rentra timidement. Mon cœur était sonné ! Une jeune femme d’une rare élégance me cherchait du regard, je me levais, lui fit un petit signe de la main et elle se dirigea vers moi. Debout la contemplant, je n’en croyais pas mes yeux. Mon cerveau avait presque disjoncté, arrivée devant moi, elle me tendit ses lèvres, et fonctionnant en mode « dégradé » je présentais ma joue, vu son regard, en un éclair de seconde, je compris que je faisais une bêtise, et tournais la tête pour présenter mes lèvres pour un petit baiser. Avec un léger sourire, elle s’excusa de son retard, dû à la circulation autour de Paris le vendredi soir… A ce moment-là, c’était le cadet de mes soucis. Toujours debout devant moi, elle me proposa de me remettre ce qui était convenu, j’avais oublié ce détail, et pour rattraper le coup, je lui répondis qu’elle le ferait après le repas… Je lui plaisais, et pour la première fois depuis plus de 10 ans dans ces circonstances, je me sentais déstabilisé. Un verre plus tard, je revenais sur terre, et lors du diner nous discutions du hasard de notre rencontre entre autre. Je venais de quitter l’une des plus belles femmes de Paris, et me voilà-en tête à tête avec une autre qui pourrait presque être sa fille. C’était tout simplement irréel. Je comprenais pourquoi son ex Maitre lui courait toujours après…

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La fin du repas arriva, et je posais la question si elle voulait continuer la soirée ? Sans hésiter, elle me dit que oui, mais qu’avant elle devait s’absenter pour me remettre quelque chose discrètement… Elle revint des toilettes, et posa discrètement sa culotte dans la poche de ma veste, puis me fit un discret bisou. Nous quittions le restaurant, et nous nous rendîmes chez Cris et Chuchotements. La porte du club s’ouvrit et Pascal me salua. Nous déposons nos affaires au vestiaire et descente dans l’antre. C’était sa première fois, donc visite des lieux, et vue notre arrivée tardive, les festivités avaient déjà commencé. Il n’y avait pas beaucoup de monde, et c’était un point positif. Nous circulions sur les deux niveaux, et nous passions de scènes en scènes, en marquant une pause de temps en temps. Barbara regardait les tableaux, un peu intriguée, proposés par les hôtes. Elle regarda les différentes attractions possibles : les croix, un cheval d’arçon, le hamac en cuir, les chaines et les cordes, les alcôves, la table gynécologique. Bref, tout ce qui fait de ce club un endroit singulier. Si Barbara faisait son entrée dans ce monde de la nuit, elle ne semblait pas trop déstabilisée. D’une part, j’étais son second Maître, et d’autre part, elle avait un peu vécu sa vie de femme… Avant de la rencontrer, je lui avais posé quelques questions sur sa sexualité, et de ce côté, hormis le libertinage, je n’avais pas grand-chose à lui enseigner, à quelques exceptions près. Je savais aussi, qu’elle venait de se faire poser des prothèses mammaires afin de se sentir plus femme, donc c’était une partie de son anatomie qui ne devait pas être trop sollicitée dans les jeux futurs. Nous nous installâmes dans un canapé face à un couple, en attendant les boissons commandées. Elle vint s’asseoir à côté de moi, et croisa les jambes. Réalisant une possibilité de la déstabiliser légèrement, je lui fis la remarque qu’une Soumise ne devait pas croiser les jambes, ce qu’elle fit immédiatement. Le couple assis en face eut un léger sourire, mais resta très discret. Barbara ne semblait pas trop gênée. Nos verres arrivèrent rapidement et Pascal me fit des compliments élégants, au sujet de ma nouvelle compagne. Quelques mots échangés avec lui, les présentations et nous étions de nouveau en tête à tête sirotant nos verres. Nos lèvres se trouvèrent et nos langues finirent par se trouver, quelques caresses pudiques trouvaient également leur place. Quelques instants plus tard, je lui pris la main et lui fit monter les escaliers afin de rejoindre la pièce équipée d’une croix de Saint André. Il y avait peu de monde et la croix était libre. Je l’a fis se positionner contre l’objet que je convoitais, face à moi. Je posais ma petite écharpe en soie noire sur ses yeux, et délicatement je lui fixais les poignets puis les chevilles avec les liens en cuir à disposition. Quelques personnes entrèrent dans la pièce dans le calme et la discrétion. Parfois, j’entendais un chuchotement mais rien de gênant, (imaginez-vous simplement débutant une séance avec les commentaires de Thierry Roland, et Jean Michel Larqué… rien de mieux pour casser l’ambiance, mais parfois ça arrive !). Mes mains se posèrent délicatement sur son corps, elle était à ma merci. Je relevais lentement sa robe afin qu’il ne lui reste qu’une minuscule bande de tissu pour presque masquer son sexe. Je regardais sa bouche, afin de deviner ses émotions du moment. Elle devait percevoir que nous n’étions pas seuls. Mais, mon but premier était de lui donner du plaisir, sans moralement la blesser. Barbara n’était pas la rencontre d’une soirée, mais potentiellement ma future petite amie. Entre mes caresses de moins en moins courtoises, une petite fessée administrée et vu le nombre de personnes présentes dans la pièce, cette petite exhibition devait faire son effet, mais je ne voulais pas nous donner en spectacle. Sans la détacher, je lui ôtais le bandeau des yeux afin qu’elle puisse se rendre compte des paires d’yeux qui la contemplait, et dans quelle tenue elle était. Elle arborait un léger sourire pour faire bonne figure. Je remis la robe en place, puis je la détachais de sa croix. Un petit mot pour vérifier que tout allait bien, et visite de la minuscule pièce avec pour attraction la table gynécologique. Je la fis s’allonger, les pieds bien en place dans les étriers, à l’aide de liens en skaï-velcros, je lui maintenais les mollets bien en place sur les montants. Je lui positionnais les mains derrière la tête. D’un geste calme, je relevais sa robe afin d’avoir l’accès facilité à son intimité. Quelques personnes vinrent regarder la scène en restant dans l’encadrement de la porte. Puis, doucement à son oreille, je vins lui dire ces quelques mots : « tu ne connais pas ton point G ? Je vais te faire jouir en public en le stimulant ».

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Lentement, je commençais mes caresses, ma main légèrement posée sur son mont de vénus. De la pulpe de mes doigts, je caressai son sexe, qui comme par hasard, était bien mouillé, ses hanches bougeaient à peine mais suffisamment, pour comprendre que j’étais sur le bon chemin pour lui apporter du plaisir. Je m’attardais un peu sur son clitoris pour faire monter la pression, et son corps répondait positivement. Elle émettait de petits gémissements qui me donnaient un retour sur les sensations que je lui procurais. Lentement, mon index pénétra son antre puis ressortit, puis rentra à nouveau, accompagner d’un puis, deux autres doigts. Je prenais un plaisir un peu sadique à la maintenir au bord de la jouissance. A ce moment-là, j’étais content de l’avoir attachée sur la table, sinon je pense que les talons aiguilles de la Miss, m’auraient pour le mieux balafré… Elle ne tenait plus en place et je décidais d’en finir. Je laissais mon index dans son sexe et posa tout doucement son extrémité sur le fameux point G. Immédiatement, les gémissements prirent de l’ampleur, sa bouche était grande ouverte, ses yeux me fixèrent avec une intensité, à me brûler la rétine. Elle venait de découvrir la magie du point G ! Je la laissais reprendre son souffle et ses esprits, puis lui donnais un baiser. Je la détachais de la table, et je constatais que le velcro et les bas n’étaient pas compatibles … Barbara les retira et je l’a guidais vers une nouvelle alcôve, équipé d’un matelas. Nous nous allongeons, nous nous embrassons, puis elle me fixa dans les yeux, en me disant : « Baises moi ! », ce à quoi je répondis : « D’accord, mais pas ici ».

De retour du club, nous marchions dans les rues de Paris, il était environ 2h du matin pas trop fatigués, nous tenant main dans la main. Le but était de retrouver la voiture de Barbara. Selon ses souvenirs, son véhicule était dans un parking de l’arrondissement, sans plus de détails… Pendant presqu’une heure, je la suivais, soudain elle reconnut, le parking en question. Voiture trouvée, démarrée, je guidais ma Soumise vers le quartier de Montparnasse. A trois heures du matin, la circulation était fluide, je pensais machinalement à l’état de ses pieds. Mon poison me faisait un scandale si elle devait faire plus de cents mètres de marche avec des talons aiguilles. En regardant de plus près, Miss avait discrètement changé ses chaussures entre temps. Nous nous garons facilement, je pris sa valise et montons dans ma chambre. Sa valise posée, ses affaires rangées, je lui proposais de lui donner le bain avant de nous coucher. Pendant que l’eau coulait dans la baignoire, petite pause bisous en tous genres, et j’en profitais pour la déshabiller, ce corps presque idéal selon mes canons de la beauté. Elle était fière de ses seins, car depuis peu elle en avait, et si les cicatrices étaient toujours un peu visibles, elle me prévint qu’elle n’avait pas encore retrouvé toute sa sensibilité à ce niveau. Peu importe pour moi car avant une cicatrisation complète, et son accord, je n’abuserai pas de cette partie de son anatomie. A cette occasion, je découvris qu’elle portait un tatouage tribal au bas des reins, cela avait son charme, mais pour être honnête, cela me laissa de marbre. Je la fis prendre place dans la baignoire, fit couler du gel douche dans mes mains, et commença une séance à mi-chemin entre massages et caresses. Durant la soirée, j’avais pris possession de son sexe, maintenant je prenais possession de son corps, bien entendu, cela ne me laissait pas de marbre, mais j’étais tendu surtout au niveau de mon pantalon… Elle sortit de la baignoire, je l’aidais à se sécher, puis, lui proposa d’aller rejoindre le lit, le temps de me doucher. De retour au lit, commença un moment de câlins, que je qualifierai de vanille intense, mais vu l’heure pas trop long. Son comportement me plaisait, et ce qui, instinctivement, chez moi déclenchait une attitude de protection mutuelle. Je devais me préserver et la protéger par la même occasion.

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Le lendemain matin, allongé dans le lit, mes yeux, s’ouvrirent, à côté de moi Barbara, me regardait calmement. Effectivement, elle était réelle, je n’avais pas rêvé. Quelques bisous plus tard, passage à la salle de bain, puis buffet petit-déjeuner. A table, nous échangions sur la soirée de la veille, de nos ressentis réciproques, la conversation était des plus agréables. Je redécouvrais, qu’une femme, qui a dormi dans mon lit pouvait être, agréable et sympathique… La fin de matinée fut consacrée au shopping. Pause déjeuner devant un couscous, puis retour à la chambre, pour une petite sieste. Barbara entra dans la chambre et fit tomber sa robe, et je découvris la petite surprise qui m’attendait, elle portait un porte-jarretelle blanc, des bas clairs, et un joli soutien-gorge assorti, elle avait respecté la consigne jamais répétée : sans culotte. Un baiser plus tard, nous étions allongés et nos yeux se fermèrent. Environ une heure plus tard, nos regards se croisèrent, un échange de sourire, puis un long baiser à la limite de la décence. Pendant ce baiser, ma main descendit caresser son sexe, et son taux d’humidité grandissait, ma bouche quittait ses lèvres, puis, lentement, parcourant sa poitrine vêtue, son nombril alla rejoindre ma main. Pudiquement, elle ne me facilitait pas les choses, et calmement mais fermement, je lui fis écarter les cuisses afin de la déguster, sobrement, mais méthodiquement, mon index trouva son point G et miraculeusement, son sexe s’offrait sans pour suivre mes efforts. De petits râles sortaient de sa bouche tout en remuant sa tête et son bassin. Je n’avais qu’un seul objectif, lui faire monter son plaisir. Quand je la sentis au bord de la jouissance, je fis une pause le temps de prendre un préservatif. De retour dans le lit, elle se retourna pour me présenter sa croupe, je claquai soigneusement ses fesses afin qu’elle se cambre d’avantage. J’étais au moins aussi excité qu’elle, et la délicatesse de ses mouvements ne faisait qu’amplifier mon état. Je m’approchais derrière elle, mon membre tendu et la pénétra lentement, mais le plus profondément possible, saisissant ses hanches, et resta immobile quelques secondes, elle baissa doucement la tête, ma main gauche sur sa hanche, la main droite agrippant délicatement sa longue chevelure brune, je commençais mes va-et-vient, lents et contrôlés, puis accéléra le mouvement, mais en changeant alternativement le rythme et la profondeur en peu de temps, ses petits gémissement, se transformèrent en râles plus prononcés, puis des « oui » de moins en moins contrôlés jusqu’à l’orgasme. Elle venait de jouir, et je restais en elle, immobile, ce qui amplifiait sa sensation. J’avais lâché sa crinière, et posé deux mains sur ses hanches immobiles. Elle tourna la tête, et me dit : « sodomises moi ! ». Je savais qu’elle pratiquait cet exercice, occasionnellement depuis peu, c’est-à-dire une ou deux fois dans sa vie, avec son ancien maitre… Sans trop bouger de ma position, je commençai à préparer cette pénétration, je posai mon pouce humidifié sur sa petite rose, et la massa délicatement avec une légère pression, l’extrémité de mon doigt passa cette porte défendue sans trop de difficultés, mais je la sentis se contracter, visiblement elle n’était pas une grande habituée. Peu à peu avec un peu de délicatesse et de patience, la première phalange de mon pouce franchissait cette porte instinctivement défendue. Aussi, pour maintenir sa motivation intacte, mon index et majeurs, commencèrent à s’occuper de son sexe et de son clitoris. Ses hanches recommençaient à bouger timidement, et mon pouce continuait de sonder son interdit. Arriva le moment, de satisfaire Barbara, je la positionnais un peu moins cambrée que pour une levrette et, approcha mon membre tendu d’excitation, recouvert de latex bien lubrifié devant sa petite rose et doucement je forçais le passage, elle était immobile, et ne bougeât pas d’un millimètre tous ses sens en éveil, concentrée à la recherche de la moindre sensation. D’un lent et lourd mouvement en arrière, elle tenta de me faciliter la pénétration, puis une fois pénétré, s’immobilisa. Elle retourna sa tête, le visage crispé, et me demanda de ne plus bouger, puis essaya de reculer d’avantage afin de continuer l’action. Une fois bien en place, nous étions immobiles, et par défi, j’entrepris de bouger un peu. Elle se retourna de nouveau, le visage toujours crispé, et me dit qu’elle avait trop mal, puis se laissa tomber sur le ventre pour évacuer la gêne du moment. A mon tour, je me laissai tomber sur le lit à côté d’elle, et la pris dans mes bras, je retirai discrètement le préservatif et les langues se cherchèrent et se trouvèrent. Quelques instants plus tard, elle posa sa tête sur mon ventre et pris l’initiative de prendre mon sexe en bouche, je caressai sa nuque, et mon imagination, ne se foulait pas pour imaginer ce qu’elle faisait de manière très appliquée, j’étais au bord de l’éjaculation quand d’un mouvement du poignet elle le déclencha. Une fois ce moment passé, elle continua doucement ses caresses buccales et une fois mon érection retombée, se retourna avec un grand sourire du travail bien fait, je fus un peu surpris de voir ma semence répartie sur son visage, mais elle était fière.

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Elle partit à la salle de bain pour effacer les traces de son exploit et revint à côté de moi, et je la gardais serrée dans mes bras. Ma cravache et une bougie étaient rangées sagement dans l’armoire, et des boules de Geisha, attendaient dans ma valise… Il était peut-être temps de sortir tout ça ! Je sortais du lit pour aller me rafraichir un peu, puis au retour, je sortis mes objets du « culte », à savoir, ma cravache, ma bougie, les boules de Geisha et une serviette de bain. Je la regardai en tenant ces objets en main et lui proposa une petite séance de « dressage ». Sans un mot, elle sortit du lit et se dressa devant moi. Je poursuivis en lui donnant pour consigne de retirer le peu de sous-vêtements qui lui restait, ce qui fut fait rapidement, et à l’aide de ma cravache, je la guidai vers un mur perpendiculaire à la fenêtre de la chambre. Je pris soin de laisser les rideaux tirés et lui intima l’ordre de s’appuyer debout contre le mur dos à moi. De l’extrémité de la cravache, je caressais son dos, son cou, ses épaules, et plus bas ses fesses, d’un petit coup sec, je lui fis comprendre l’utilité de cet instrument. « Ecarte les jambes, et reste appuyée contre le mur » lui dis-je, ce qu’elle fit immédiatement. Je commençais à caresser, son sexe de ma main gauche, et tactilement, Barbara n’était pas insensible à la situation, je pris les boules de Geisha et commença lentement en placer une, dans son vagin. La taille de l’objet fut raisonnable, et sans forcer la seconde boule suivit, sans problème. Elle était docile, et sans me déplaire, la séance de dressage, n’allait pas s’éterniser. « Pour l’instant, tu vas garder ça en toi Soumise » disais-je. Elle me répondit : « Bien, Maître ». Elle resta appuyée contre le mur le temps que j’installais la serviette éponge sur la moquette. Je lui demandais de venir s’installer en position d’attente sur la serviette : agenouillée, les cuisses écartées, le dos bien droit, le dos des mains ouvertes posées sur les genoux, (vu son « port de tête », elle devait avoir fait de la danse classique), pour être pointilleux, de ma cravache, je corrigeai sa position. « Tu veux toujours connaitre la bougie ? », ce à quoi, elle répondit par l’affirmative. « Alors, prosterne-toi ! ». Toujours à l’aide de ma cravache, je la guidais afin de trouver la position idéale : la position de ses cuisses ne devait pas bouger, simplement sa tête devait toucher le sol, les bras tendus devant elle, son postérieur, bien haut. Je pris la bougie, et très délicatement, l’introduit dans sa petite rose. Une fois la bougie placée, je l’allumai avec mon briquet. « Maintenant, tu ne vas plus bouger, et on va attendre que la cire fonde un peu ! », Elle me servait de bougeoir en beaucoup plus décoratif selon mes goûts. La cire commençait à perler, il était temps pour moi de retirer la bougie de son « support », délicatement, ce fut fait. Discrètement, je fis couler un peu de cire sur le dos de ma main : la meilleure façon de trouver la hauteur adéquate, pour faire tomber les gouttes de cire chaude sur son corps à température idéale. Doucement, je m’approchais, bougie en main, de ses reins et sporadiquement, les perles de cires tombaient régulièrement, le souffle de Barbara se faisait un peu plus bruyant, et le continuais, mon goutte à goutte particulier, variant un peu la hauteur, histoire d’accentuer les sensations ou les diminuer en fonction de sa respiration. Je répartissais la cire entre le creux de son dos, ses fesses et ses flancs. Puis, j’éteignis la bougie et la posa sur la table. Je contemplais, les traces des perles éclatées sur sa peau lisse et le cumul à certains endroits. Elle ne bougeait pas et le silence régnait dans la chambre. Après quelques minutes de pause, avec ma cravache, je l’aidai à se relever et la séance prit fin. A l’aide de la serviette éponge, je l’aidais à retirer la cire blanche collée à sa peau, ce ne fut pas ma meilleure idée de la journée car la cire même froide sur la moquette foncée de la chambre, on ne voyait que ça ! Ménage plus ou moins bien fait, rangement des « objets du culte » et petite pause bien méritée, avant d’aller dîner chez mes amis.

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En tête à tête, nous parlions de sa vie, pas facile, de son passé, de son présent et de ses galères. Elle se livrait doucement et sobrement avec tact, j’étais touché par son franc-parler, et surtout de la justesse de ses propos. Simplement, une fille bien qui lucidement voulait s’en sortir. Quelques questions de ma part, et beaucoup de réponses de la sienne. Cela me convenait très bien car je déteste parler de moi. Les heures passèrent, puis nous nous préparions pour le dîner chez mes amis. Le dîner fut très sympathique avec ce couple d’amis très intéressants, c’était toujours un bonheur de les voir. Arriva l’heure de les quitter, et taxi pour rentrer à l’hôtel. Dans le véhicule, nous étions assis à l’arrière, et je décidai de déstabiliser un peu ma Soumise. Je faisais la conversation au chauffeur, et pendant tout le trajet Barbara avait nos manteaux posés sur ses cuisses qui cachaient la braguette ouverte de son pantalon, et ma main gauche entrain de l’exciter au maximum très discrètement. Plus d’une fois, elle se mordit les lèvres afin de ne pas gémir, et systématiquement je lui faisais un grand sourire, et continuait la conversation sur l’état de la circulation parisienne, et j’en conclus qu’à cette heure-là et sur cet axe, ça « glissait » pas mal, ce qui fit rire Barbara.

De retour à l’hôtel, après le diner fort sympathique chez mes amis, la nuit fut teinté vanille, car nous avions prévu une sortie en club, mais la fatigue, et l’envie de nous retrouver seuls, prenaient largement le dessus. Pendant cette journée, je voyais régulièrement Barbara, regarder ses messages sur son téléphone, et parfois y répondre. Je savais que ses enfants étaient gardés par une amie. Et qu’elle avait par précaution laissé mes coordonnées, et l’adresse de l’hôtel à cette même personne au cas où, attitude saine pour une première rencontre. Le dimanche matin, nous allions descendre au buffet pour prendre notre petit déjeuner, quand elle reçut en ma présence, un nouveau message. Cette fois-ci, elle semblait plus inquiète, son fils en bas âge était malade, elle me fit part de sa nécessité de partir. A vrai dire, j’étais un peu déçu, mais par l’urgence d’une mère alarmée, elle refit sa valise, m’embrassa et partit. Elle me laissa des nouvelles par messagerie, et nous nous sommes appelés le soir même. Barbara me fit part de ces bons moments passés ensemble, et que nous pourrions nous revoir une prochaine fois. J’étais heureux d’avoir fait sa connaissance, et si même mon poison hantait quotidiennement mon esprit, mon égo était flatté de pouvoir séduire une femme comme elle. De retour chez moi, nous continuions à nous appeler, elle me parlait beaucoup de sa vie pas facile, de ses déboires divers et variés et surtout que son ex Maître continuait de la harceler… J’étais repassé à Paris, six semaines plus tard, et malheureusement, elle ne pouvait pas se libérer, nous continuions d’avoir un bon contact régulier, et un mois plus tard, de retour à Paris un week-end nous décidions de nous revoir chez elle. Ce jour-là, je compris sa réalité quotidienne… Je fus très bien reçu, ses seins refaits avaient très bien cicatrisés et à 10 h du matin, j’étais dans sa chambre pour commencer un câlin plutôt appuyé. En pleins ébats, une personne frappa à sa porte, elle se leva pour voir qui était là : c’était le père de ses enfants, de qui elle était séparé depuis plusieurs mois… Et me voilà en train de me rhabiller, et Barbara me fit signe de partir par la fenêtre. De retour à ma voiture, j’attendais qu’elle me laisse un message. Une heure plus tard, nous nous retrouvions pour déjeuner ensemble. Elle m’invita et nous étions contents de nous retrouver, quelques bisous et je dus repartir. Nous avions prévu de passer quelques jours de vacances après les fêtes de Noël dans le nord de l’Espagne, et pendant tout ce temps, séparés physiquement, nous continuions de dialoguer. Sa vie était difficile entre son travail, ses enfants, son ex Maître, et le père de ses enfants, et certainement d’autres choses que j’ignorais. Mais, nos vacances s’approchaient. Elle me racontait ses sorties avec ses copines et toutes les petites choses qui lui faisaient plaisir. Une fois, elle me racontait qu’elle avait revu un ami du lycée, qu’elle avait perdu de vue depuis une dizaine d’année… Je sentais notre relation prendre un peu de distance, c’est vrai, trois mois sans se voir n’était pas simple, et un jour, elle me demanda si j’étais d’accord pour lui retirer son collier, elle avait rencontré quelqu’un totalement hors du monde BDSM. Je faisais le point sur sa vie, la mienne, et lui demanda si elle était sûre de son choix ? Elle me répondit par l’affirmative. Alors, à contre cœur, pour son avenir, je lui proposais de partir, de toute façon de mon côté le poison était toujours présent, et que si elle voulait revenir, je ne serais pas loin… Je lui demandais si elle voulait garder le contact avec moi, elle me répondit que oui, de mon côté sans trop y croire. Pourtant, pendant les mois qui suivirent, nous échangions amicalement de temps à autres dans un bon esprit et cela me permit de faire le deuil de cette relation sans trop de peine. Même si des sentiments ne m’avaient pas bouleversé, cette relation n’avait pas été neutre. Son ex Maître continuait de la harceler mais cette fois, elle avait un homme chez elle, Laurent qui avait du répondant !

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Un beau jour, Barbara m’appela catastrophé, Laurent qui était résolument vanille, sans aucune trace de BDSM, tomba sur les messages entre son ex Maître et elle, puis entre elle et moi. La nature des premiers messages de l’autre était suffisamment explicite pour comprendre ce que Barbara pensait de lui, par contre, il était intrigué par la nature des messages entre elle et moi… Ça sentait le roussi pour elle, et elle me demanda si je pouvais lui écrire pour préciser la nature des choses. Bien entendu, je lui répondis que oui. Elle me laissa son numéro de portable et voici la copie du message envoyé : « Bonjour Laurent, permettez-moi de vous écrire un petit mot. Vous n’êtes pas sans savoir qui j’ai été brièvement dans la vie de Barbara. Je veux simplement vous dire que c’est une personne fantastique et qu’elle a toujours été honnête vis-à-vis de moi. C’est la raison unique pour laquelle nous sommes toujours amis. Je n’ai qu’une seule prétention via à vis d’elle : son bonheur, et ce bonheur avec l’homme qu’elle aime : vous ! Il y a aucun lien depuis la fin de notre relation autre que de l’amitié et du respect mutuel réciproque. Elle est heureuse avec vous et c’est tout ce qui compte à mes yeux ! Vous en prenez soin, je le sais. Soyez heureux, bien à vous deux et si je puis dire amicalement ! » Barbara me remercia de ce message envoyé, à son homme, et les choses reprirent leurs cours … Je n’ai jamais su ce qu’elle pensait profondément de moi, mais un jour sur mon mur, elle laissa le message suivant : « M... tu es un homme juste exceptionnel. Je te connais depuis plus de deux ans maintenant ...POUR DE VRAI !! C'est-à-dire, que tu es le même lorsque l'on se voyait et lorsque je te lisais... ici... et là. Tu as été mon Maître... Mais trop brisée par une première expérience SM "violente" nous n'avons pu continuer notre petite histoire. Mais, impossible pour moi de "zapper", "d'oublier"... tu m’as reconstruite et pour cela je te remercie. Je suis accomplie aujourd'hui .... forte... et sereine. C...tu as de la chance d'avoir M…!!!...prends soin de lui. Et ne faites pas attention à ces pseudos Maîtres qui se cachent derrière leur écran et leur pseudo pour avoir un semblant de charisme! ! Ces types j'en connais plein !!!... Ils sont tous aussi ridicules que le ridicule puisse permettre. S...profite de ton idylle...tu as mérité grandement ton bonheur » Encore aujourd’hui, nous continuons à communiquer et elle garde un œil distant avec le monde BDSM, mais non sans intérêt. Un soir de passage à Paris, elle me présenta Laurent lors d’un diner au restaurant, puis l’année d’après, je fus invité à leur mariage. Depuis, j’ai montré à Laurent comment utiliser une cravache et un martinet…

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